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Affichage des articles du septembre, 2018

Sagesse et mémoire amérindiennes

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En 1492, Christophe Colomb, à la recherche des Indes, accoste des îles mystérieuses. On appellera ce monde, le Nouveau Monde. Mais Colomb, lui, pense aux Indes et appellera donc ce peuple, à tort, des Indiens. On sait aujourd'hui qu'ils venaient du nord de l'Asie et qu'ils sont venus s'installer sur ce territoire il y a plus de  quelques  trente mille ans. Peu à peu, on va tout leur prendre et réduire à néant leur culture, culture dont nous aurions tant besoin aujourd'hui... Droit de réponse au plus grand génocide jamais reconnu... histoire de les sortir de leur réserve... Fran Nuda Je ne m’intéresse pas à la façon dont tu gagnes ta vie, Je veux savoir à quoi tu aspires, et si tu oses rêver de réaliser le désir ardent de ton cœur. Je ne m’intéresse pas à ton âge. Je veux savoir si pour la quête de l’amour et de tes rêves, pour l’aventure de te sentir vivre, tu prendras le risque d’être considéré comme fou. Je ne m’intéresse pas aux ast

promenons-nous dans les bois avec N. Elbert, toile et texte

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Elle a le vent en poupe, c'est une évidence mais il lui arrive aussi de se cacher derrière tous ces arbres qui lui tendent leurs branches, l'accueillant comme il se doit : en amie, en amie de la nature et des arbres, notamment. Toutefois, elle ne tarde pas à lever son regard vers ces cimes qui l'appellent autant que ce large qu'elle côtoie encore plus souvent. Bref, une fille de la nature et naturelle et... que j'aime ! Je me suis permis d'associer ce texte à une de ses toiles, où son élément majeur, l'eau, est présent aussi, le temps d'une promenade dans les bois en sa compagnie... Fran Nuda L'étoil's de Nicole . Je me souviens particulièrement d'une belle journée d'automne. Ma mère m'avait amenée dans cette belle forêt de pins majestueux qu'elle connaissait comme sa poche. Nous nous aventurions hors des chemins, nous nous enfoncions au cœur de la forêt. Moi toujours le nez en l'air, déjà rêveuse, à

Promenons-nous dans les bois avec Liliane Julé, texte et toile

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Toujours tous les sens en alerte mon amie Lyly, encore aujourd'hui alors j'imagine bien cette petite fille, pétillante, vibrante, haletante, parcourir à toute allure tout cet espace que la nature lui offrait comme cour de récréation... désormais, d'un pas plus posé, elle chemine dès qu'elle le peut, de nouveau, dans cette forêt qui l'a vue grandir... Allez ma Lyly, revenons un peu en arrière et raconte-nous comme c'était pour toi se promener dans les bois... J'ai choisi cette toile de toi pour l'associer à tes propos, dans l'espoir que cela te convienne aussi... 😉 Fran Nuda   Au fond de la forêt de bouleaux en Sibérie, j'aimais me retrouver dans cette cabane à la façade recouverte de bois aux couleurs de pain d'épices, où la neige meringuait le toit ; J'entendais les  frémissements de ces géants aux simples mouvements du blizzard, où la prévisibilité était là chaque jour le miroir de la veille dans une na

Bashung, La nuit je mens, avec Anna et Mister God de Fynn

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Je découvre cette chanson grâce à quelqu'un qui me dit combien cette chanson résonne en lui, à titre personnel... Frissons dès les premières notes même si la lecture du texte en soi me reste obscure à la première écoute mais c'est sûr, ça saisit, il y a une écriture...  un cri dur... Un vrai très beau poème.  La mélodie est superbe et : "J'ai dans les bottes des montagnes de question où subsiste encore ton écho." Une des plus belles façons de dire la peine et le manque, je trouve.  Merci Gilles pour ce petit cadeau du jour...  Je me suis permise d'y adjoindre un extrait de Anna et Mister God, sur la poésie mais aussi la nuit, cette nuit où, pour Anna comme pour moi, " tout s'étire et agrandit la boîte " A chacun sa nuit donc... où l'âme exhale sa plainte... ou pas...😉 Fran Nuda Je relève pour la beauté du son et du sens,  même si tout résonne musicalement au-delà du sens, éveillant nos sens, comme une complainte... J

Promenons-nous dans les bois... avec S. Lorimier Flamand

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Je l'imagine, mon amie Sylvie, haute comme trois pommes - si précoce soit-elle - tenant tête à la vie qui la fait se perdre dans cette forêt... avec ou sans aide... semant ses petits morceaux de litière pour y revenir malgré tout, à cette vie qui ne correspond pas, semble-t-il, à ce qu'elle en attend... Et c'est ainsi  que Sylvie inventa le GPS... Qui l'eût cru et qui d'autre, surtout, et de ses trois ans, eût pu le faire ? Je la taquine, elle me connaît et elle sait aussi combien je l'aime. Alors, oui, je l'imagine comme sur cette toile, ayant, dans la nuit, vaincu sa peur, confiante en la forêt, en la lune et en elle... grande déjà, très grande... Mais laissons-lui la parole... cette parole que j'ai associée à cette toile pour les raisons dites juste avant. Fran Nuda A 3 ans, oui, très précoce déjà, on m’a soi-disant égarée dans la forêt plus loin, beaucoup plus loin que notre sentier où je jouais avec les Elfes, les Gnomes, des gigant

Tears for trees

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 La poétique de l'arbre au-delà de sa nécessité... et l'on voudrait nous en priver ? Ce maître de vie,  à le regarder vivre aussi bien seul qu'avec ses congénères... il sait ce qu'il doit à ses racines et ce vers quoi il doit tendre... il connaît et mort et régénération... et pour certains, le dépouillement... Il m'accompagne depuis l'enfance, me montrant l'essentiel... L'axe de vie... et  en supplément,  ce fabuleux film d'animation sur le texte tout aussi fabuleux de Jean Giono, universel et si tant d'actualité : L'homme qui plantait des arbres  Fran Nuda             Version anglaise de la video :  The Man Who Planted Trees (L'homme qui plantait des arbres) Prière Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras ; Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ; Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorce ? Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur Pour piller un butin de b

Les amours impossibles, toile et poésie

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Au pays des sentiments, souvent, le mensonge et la trahison battent la mesure, celle du cœur, et s'ils sont ici déclinés au masculin, il pourrait tout autant l'être au féminin. Si l'argent n'a pas d'odeur, le mensonge et la trahison s'accordent aux deux genres... mais je suis une femme qui aime les hommes dont acte de cette manière...  Un texte sans date, sans parti pris, sans raison si ce n'est celle que certaines voire même certains lui trouveront... 😉Et j'ai pris la liberté d'y associer cette toile de mon amie Sylvie dont je vous recommande le site... Fran Nuda   Site de l'artiste peintre, Sylvie Lorimier Flamand  Il avait mais n'était pas... Il avait les yeux clairs qui ne pouvaient mentir Il avait la peau douce qui ne pouvait frapper Il avait les bras forts et offerts qui l'enlaçaient Il avait la voix douce et les mots si tendres Il avait le profil de celui qu'on a envie d