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Affichage des articles du 2018

Ivres paradis, bonheurs héroïques, Boris Cyrulnik, extrait

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Bien sûr ce n'est pas un hasard si, ce matin, je saisis ce livre lu il y a peu, et que naturellement se présente sous mes yeux cet extrait qui prend tout son sens, au vu des événements actuels en France, mais aussi au vu de ce qui, dans le quotidien, agit inlassablement dans les relations humaines... choisir de ne pas attiser le feu qui brûle, choisir de faire naître la flamme qui éclaire, qui vacille mais résiste à l'air du temps, ce temps compté car il lui faudra un jour s'éteindre et elle le sait, la flamme, elle accepte l'ordre des choses, des choses de la vie.  En silence, sans éclat, préserver en soi cet espace de liberté, et ne jamais se soumettre, sans heurt, ni esclandre, ni cri de désespoir, juste désobéir parce que c'est ça, mon choix, ni héroïne, ni martyre, ni suiveuse, ni meneuse ; seule dans mes choix. Ainsi fut fait aussi dans le choix de cette toile de  mon amie Sylvie sans que ce soit le fruit du hasard. Fran Nuda 

Paradoxe humain...

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Difficile aujourd'hui de croiser dans la rue le regard des gens... quand ils ne vous rentrent pas dedans, ne regardant plus où ils vont, ni qui ils croisent... Chacun va seul au monde tenu en laisse par son smartphone, quel que soit l'âge, le sexe, la nationalité, le statut social, etc. Tête basse, presque tous... Fran Nuda Dessin trouvé sur le Net  A trop regarder les étoiles, l'Homme ne sait plus vraiment où il met les pieds ; mais s'il regarde où il va, il n'a plus envie d'avancer. Alors, il baisse la tête sur son smartphone qui lui dit quoi dire, quoi faire, quoi manger, quoi boire, quoi acheter, quoi penser... enfin, non, pas penser... il pourrait lui venir l'envie de lever les yeux et regarder droit devant... devant le mur qui l'obligerait de nouveau à regarder les étoiles et perdre de vue où il met les pieds... mais tout ceci peut-être faux car l'être humain a ce pouvoir de prendre en main son destin s'il le déci

Dans les bois avec Fran Nuda sur toile de Anne Vignau

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Cette toile peinte par Anne Vignau m'a de suite interpellée au point de réveiller des sensations enfouies toujours en moi, sensations éprouvées lors de ma première et unique fugue à l'âge de cinq ans. Parfois à l'aube d'une vie il y a un instant qui décide de tout. Voici celui de mes cinq ans... Sans cette toile, je n'aurais sans doute pas écrit ma promenade à mon tour car ce n'était pas le propos. Fran Nuda Toile de Anne Vignau J'ai cinq ans mais je ne suis pas trop petite... Ils me disent tous toujours ça : '' t'es trop p'tite '' Eh bé ils  vont voir si je suis trop p'tite, je vais aller loin, toute seule, jusque dans la forêt là-bas car là-bas, les arbres, même s'ils sont gigantesques, bé eux, ils ne me disent jamais que je suis trop p'tite. Même qu'ils se penchent un peu pour me regarder, quand maman m'y emmène parfois... Si, si,  ils me regardent, ils me caressent même de leurs petites branch

Happiness, video de Steve Cutts et texte de Platon

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Que dire ? Bonheur et désir... font-ils bon ménage ? Et où en sommes-nous dans ce cheminement vers le bonheur ? Vers où, vers quoi courons-nous ? Et s'il suffisait de s'asseoir et de regarder les beautés qui nous entourent, les mettre en avant, tout le temps, longtemps... et attendre... enfin plutôt... ne rien attendre... accepter la vie dans tout ce qu'elle nous offre... consentir au monde, comme disait Albert Camus... peut-être est-il là cet HAPPINESS... un cheminement plutôt qu'une course... et prendre conscience de ce qui nous entoure, tout ce que la Nature nous offre sans ne rien demander en retour... Fran Nuda   Texte de Platon : tonneau plein et tonneau percé (le bonheur)  Notre extrait s'ouvre donc sur la parole de Socrate, qui tient la tempérance pour une vertu (alors que, selon Calliclès, elle n'est qu'une impuissance qui ne dit pas son nom). Mais comme Calliclès prétend qu

"Quelque part..." de Joëlle Zaccariotto et poème de Fran Nuda

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Qui n'a pas fait ce voyage dans un " quelque part " qui nous transporte dans des sphères ignorées en nous ? Et ne serait-ce pas  le principe premier de tout art ? Je ne  sais pas. A chacun sa réponse, sans doute, car nous sommes là dans des sphères non seulement privées mais très souvent traversées à notre insu... cette porte ouverte au mystère de l'être, au-delà de l'humain voire peut-être du vivant... Mais où suis-je partie, là ? J'ai laissé, dans cet impromptu poétique, couler dans l'instant ce que ce mot me confiait mais revenons à ce  " Quelque part " de Joëlle, une délicieuse aquarelle qu'elle nous offre en partage... Fran Nuda Joëlle Zaccariotto, (aquarelle 21×30), " Quelque part " voir sa page FB Quelque part il y avait quelque chose qui attendait, qui l'attendait mais comment le savoir quand en soi on reste enfermé ? Quelque part, il y avait quelqu'un qui l'attendait, le regardai

François CHENG, une voi(e)x dans les ténèbres

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Une amie poète sur FB, Rita, m'a autorisée à faire, à mon tour, circuler ce poème, qu'elle a elle-même reçu d'un ami... faire entendre la voix d'un homme apaisé, conscient des réalités et de la tragédie inhérente à la nature humaine, sans pour autant tomber dans un pathos quelconque, mais, au contraire, nous convier à nous pencher plus avant vers ce que nous foulons avec indifférence et parfois même mépris,  dans l'ignorance de l'essentiel... le souffle originel. Et je le citerai déjà ici : "Car vivre est savoir que tout instant de vie est rayon d'or sur une mer de ténèbres. ." Fran Nuda Photos prise sur le profil FB de Ching Yang Tung S'abaisser Jusqu'à l'Humus S’abaisser jusqu’à l’humus où se mêlent Larmes et rosées, sangs versés Et source inviolée, où les corps suppliciés Retrouvent la douce argile, Humus prêt à recevoir frayeurs et douleurs, Pour que tout ait une fin et que pourtant Rien ne soit perdu. S’abai

Pierre, Claude, Lyly et... Parkinson

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La plus belle rencontre faite au salon du livre de Malestroit : Pierre Hervy, linguiste, parlant plusieurs langues dont le géorgien, la langue de sa femme. Quel plaisir ce fut d'échanger avec lui et Parkinson s'est fait tout petit, ravivant dans l’œil de Pierre toute la joie de l'échange autour des mots, des langues, du sens... bref, nous étions intarissables, lui et moi... Je lui avais promis de retranscrire ici l'article de presse dans le journal local le concernant, ce, dans le cadre d'un projet de publication élargi car il était évident pour moi de demander à mon amie Lyly de me faire de son côté un écrit plein de vie et de vérité à propos de ce Parkinson qu'elle côtoie depuis déjà 25 ans en tant qu'aidante auprès de son mari que j'ai l'honneur de connaître aussi. Bravo encore à vous trois pour votre façon d'être pleinement au monde malgré ce foutu Parkinson ! Fran Nuda