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Affichage des articles du 2019

La nuit, il pleut doucement sur la ville, toiles de Anne Vignau

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Les toiles acryliques de Anne, sous la pluie, la nuit... tout un univers qui, pour ma part, est celui qui me touche le plus de cette artiste-peintre amie. Alors il me tenait à coeur d'effectuer ce petit montage à partir de ces toiles, et pourquoi pas, le lui offrir, de préférence, pour son anniversaire et donc, aujourd'hui... Et puis, la pluie, la nuit, que de mystère ! J'y ai associé, ici, un poème qui, lui aussi, me tient à coeur, Il pleure dans mon coeur de Verlaine, poème que je connais par coeur tant il fut à son heure si proche du ressenti de mes jeunes années... depuis, j'ai vieilli, bien sûr, la résonance n'est plus la même mais je reste attendrie par celle que je fus à une certaine époque, et ce poème est une partie de moi qui, sans doute, en fait, me relie aux toiles ici présentes. Fran Nuda Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville  Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur ? Ô bruit doux de la pluie Par ter

Renversant regard de Soiz, Fran Nuda, vidéo

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Bien sûr, vous la connaissez déjà, sur ce blog, à travers ses haïkus, ses photos et ses commentaires sur diverses publications... Elle a les mots et l'oeil, l'oeil en éveil pour chaque jour nous émerveiller. Pour ma part, très sensible aux mots et au regard donc à la photo, je ne peux qu'adhérer à sa vision des choses, notamment, ici, à travers flaques et reflets. Et je ne dis pas non plus mon dernier mot ici car j'ai plusieurs dossiers sur elle tant elle nous enchante de ses clichés sur FB... je vous invite sur la piste de danse à plonger sans réserve dans les reflets de Soiz... je me suis autorisée à glisser ces deux  citations qui traduisent au plus près la démarche artistique de Soiz... Fran Nuda                                                               " Nous avons beau faire le tour du monde à la recherche de la beauté, si nous ne l'avons pas apportée avec nous, nous ne la trouverons jamais. "

Les montagnes de Gilles

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C'était il y a environ quatre mois, je crois. Notre ami Gilles, déjà présent sur ce blog, partait pour ses montagnes qu'il a quittées depuis... peu importe en fait ! car le fait est que de coeur, il ne les a jamais quittées. En partance vers la Haute-Savoie, il nous a fait le cadeau de quelques photos... évidemment une idée me vint, celle de réunir les haïkus de Soiz et les photos de Gilles. Pourquoi ? parce que Gilles aime cette forme d'écriture courte que maîtrise notre amie Soiz qui, gentiment, a accepté de  jouer le jeu et voici le résultat... J'ai aussi choisi d'y joindre un extrait de ce livre de Thomas Mann, La montagne magique, bien sûr, pas seulement pour son titre. Je le trouve en adéquation avec notre ami Gilles, à tort ou à raison, lui seul le sait... Fran Nuda  Extraits de La Montagne magique de Thomas Mann :   Deux journées de voyage éloignent l’homme – et à plus forte raison le jeune homme qui n’a encore plongé que

Wabi-Sabi, video montage de Fran Nuda

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J'ai déjà évoqué ici le wabi-sabi, et je le referai encore... comme une nécessité,  voire une urgence , celle de la vérité qui découle de l'observation de la nature ; cette nature dont nous nous sommes beaucoup trop éloignés, ou que nous avons trop voulu contrôler. Notre monde actuel est aussi empêtré dans cette illusion de la permanence, refusant le non-être, sous toutes ses formes. Et pourtant tout s'use, s'en va, a une fin. Tout finit par tomber dans l'oubli. Le wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, incomplètes et impermanentes. Ce photo-montage est un voyage au coeur du wabi-sabi. bon vent ! Buen viento ! Fran Nuda Extrait du livre WABI-SABI, à l'usage des artistes, designers, poètes et philisophes de Leonard  KOREN :   Rikyu utilisait ce poème souvent répété de Fujiwara no Teika ( 1162 - 1241 ) pour décrire l'humeur du wabi-sabi : Aux alentours, ni fleurs épanouies Ni feuilles d'érable brillant de mille feu

Se libérer du connu, extrait 2, Krishnamurti

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Krishnamurti, encore et toujours, désormais sur ce blog où il a évidemment une place de choix.  Croiser cet extrait  avec une toile numérique de Ricou.G est une évidence - et vis, danse, et vie danse,  et vie dense - notamment celle-ci mais avec aussi tant d'autres ; ceux qui connaissent l'artiste et l'homme comprendront pourquoi ; j'invite les autres à découvrir cet artiste notamment sur son site, sa page FB mais aussi sur ce blog, en cliquant sur  le lien en fin de publication. Mais avant tout, découvrons ce texte sur la liberté d'être et de vivre avec soi-même tel que l'on est... La liberté n'est pas celle que l'on croit... nulle croyance ici mais ouverture d'esprit. Belle  et saine lecture ! Fran Nuda                                                                  Ricou.G La jeunesse aujourd'hui, comme toutes les jeunesses, est en révolte contre la société, et c'est une bonne chose en soi. Mais la révolte n'est pas

Page blanche, Bretagne 5, émission littéraire, La vie sans fin

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Ecoutez Bretagne 5... sur le web, le site , la radio... de nombreuses émissions dont PAGE BLANCHE à laquelle nous étions 5 auteurs conviés par Michel Philippo, autour du projet de Yvon Kervinio, photographe. 550 photos argentiques des années 80/90 en Bretagne sud envoyées par Yvon, parmi lesquelles nous devions en retenir 30 pour une publication totalement libre chacun. 5 auteurs  à découvrir donc sur ce lien ci-dessous... Pour ma part, j'y parle de LA VIE SANS FIN, livre où j'ai laissé s'exprimer comme le dit si bien Yvon Kervinio, ma sensibilité féminine, à propos de ces petites choses de la vie que tout un chacun rencontre au cours de sa vie. D'où cette résonance qui me vaut de très beaux retours de lecteurs qui trouvent, le plus souvent, un bout de leur histoire par ci, par là, au gré des mots posés. Un livre qui m'a permis d'explorer différents types d'écriture, du langage parlé au langage plus littéraire, de l'humour au ton plus sombre selon le th

Crying, Un cri, Abia Dasein

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La quarantaine et ses tourments comme ses délices... bien sûr, c'est mon regard sur ce que je découvre de Abia, à travers ses écrits et nos quelques échanges passés, pas sa vérité... il serait prétentieux et vain de vouloir toucher la vérité d'un être... que chacun cherche déjà son chat, ce chat, là, parfois coincé dans la gorge comme un cri étouffé, en attente... en attente de ce moment magique qui ferait naître une voix, une voix éclairée qui sortirait enfin de cette obscurité... Mon voeu le plus cher envers Abia et tout être qui se met au monde, n'ayant cesse de devenir encore et toujours, tracer, au son de sa voix, sa voie, celle qui conduit à la pureté lovée au fond de soi et qui attend, patiemment, son heure... car ainsi va la vie, la vraie vie, celle que l'on se crée, pas à pas, de cri en cri... merci à Abia de me confier ce poème que j'ai lu à ma façon, car à chacun sa vérité...  Abia Dasein que je vous invite à découvrir plus avant sur les liens donnés plu

Perrine et les enfants du Centre de rééducation Marc Sautelet

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Il est des rencontres particulières parfois, même sur un salon du livre : un couple s'approche de mon stand, intéressé par  l'ouvrage LA VIE SANS FIN. Je les invite à  le feuilleter et je tombe sur la photo d'une jeune fille, allongée  sur le ventre, sur une civière, en train de lire un livre. Une photo prise dans un centre  sans doute de rééducation, comme celui dont il est question ici. Quand la dame voit cette photo, elle me dit combien cette photo lui parle et qu'elle a son propre texte déjà en tête. Je la convie donc à me le transmettre pour le publier sur le blog. Ce qu'elle fait en y joignant la photo de sa fille Perrine, ci-jointe. Et je comprends  alors combien, pour cette dame, a pu résonner cette photo. Une fois de plus, ce livre prend tout son sens et je m'en réjouis. Sentir de telles résonances me touche profondément. Un très beau partage qui, naturellement, a sa place sur ce blog. Mais je laisse la parole à  Maria Panada, la maman de Perrine... Fr

Mu, le maître et les magiciennes, A. Jodorowsky

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Un livre coup de poing mais dans un gant de velours tant j'ai été saisie à la lecture de cet ouvrage qui a ouvert en grand les vannes encore sans doute hésitantes ou timides en moi, il y a déjà plusieurs années. Il est des livres AH ! qui vous ouvrent des horizons insoupçonnés mais qui, pourtant, en vous, trouvent immédiatement une résonance. Ce livre-ci est de ceux-là, mais il est loin d'être le seul tant les livres ont été pour moi source d'éveil, de bonheur absolu, de plénitude et d'enseignement, pour cheminer au mieux dans cet univers de la connaissance de soi qui, pour moi, est le plus beau voyage, certes, intérieur, mais si porteur vers la beauté des choses, de ce Tout qui nous échappe et peut-être est-ce là la source de cet enchantement mais je laisse la parole à Jodorowsky qui, lui-même donne la parole, dans cet extrait, à Ejo Takata, , moine zen et maître de Jodorowsky. J'ai choisi d'associer une toile de cet artiste et ami que j'admire : Ricou.G d

De PLUME à LA VIE SANS FIN, Fran Nuda

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Deux ouvrages, un tourné vers la vie intérieure de PLUME qui remonte le fil de son histoire et l'autre  vers la vie extérieure, la vie des gens ordinaires souvent pas si ordinaires que cela... et c'est là que ces deux ouvrages se croisent : dans la singularité des personnages. Il me plaît d'explorer l'âme humaine dans sa dimension la plus intime, là où se cache l'essentiel de l'être. Explorer avec lucidité et générosité... Ni jugement, ni manichéisme qui n'apportent rien à la vérité de chacun mais bien plutôt un voyage intérieur dans les tourments, les méandres de ce qui nous échappe le plus souvent. C'est là précisément qu'il me plaît de voyager au fil de la vie. Ni rêve ni cauchemar... " La lucidité est la blessure la plus proche du soleil " disait René Char... Et c'est de cet interstice que j'ai écrit ces deux ouvrages, notamment... Fran Nuda                         à propos de cet ouvrage sur Bretagne