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Affichage des articles du mai, 2020

Les toiles de Sophie R. et la poésie de Soiz Paris

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L'une vous est déjà connue, par ses écrits divers, ses photos, Soiz Paris ; l'autre, non mais voilà l'opportunité ici de découvrir ses toiles. Sophie R. a plusieurs cordes à son arc, notamment la cuisine, sucré ou autre, elle excelle. Ancienne danseuse aussi mais toujours l'âme mouvante, malgré la maladie qui la cloue de plus en plus sur son fauteuil. Fauteuil qu'elle doit renouveler, pour la majeure partie, à ses frais, comme si souffrir de sclérose en plaques n'était pas déjà suffisant pour une prise en charge de cet outil devenu indispensable, maintenant, pour elle. Si, d'une manière ou d'une autre, vous pouvez lui venir en aide, contactez-la sur son profil FB. Pour l'instant, place à ce que j'aime le mieux faire, croiser les Arts, en toute liberté. Sophie et Soiz ne se connaissent pas, je crois. Elles m'accordent leur confiance et je les en remercie. Dans l'espoir de ne trahir aucune d'entre elles ici, dans cette libre associatio

L'art du quatrain, François Cheng, vidéo et quatrains

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Que dire ? Cet homme le dit tellement mieux... alors, je vous laisse écouter, à travers sa parole, l'art et la beauté du quatrain... Quelle bien belle âme ! Quelle nourriture spirituelle essentielle... Merci monsieur François Cheng. Il n'aura peut-être pas échappé à certains la petite phrase qui figure sous le titre de ce blog et qui donne la juste mesure du sens même de ce blog. Elle ne pouvait être extraite que d'un quatrain de François Cheng, celui inscrit en premier et l'un de ceux qui me parlent au plus profond de moi, comme les suivants ; une porte ouverte sur l'incommensurable offert par cet homme de 91 ans actuellement... gratitude... qu'il me plaît d'offrir à Patsy Landry, amie du Québec, qui fête aujourd'hui son anniversaire... bel anniversaire, donc, chère Patsy, avec ce choix de quatrains, malgré les circonstances et une pensée profonde pour ta maman... Fran Nuda Le sort de la bougie est de brûler. Quand monte l’ultime volute de f

To Be or Not To Be, Hamlet, Abia Dasein, poèmes et vidéo

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Déjà présente sur ce blog mais aujourd'hui c'est une vidéo qu'elle nous donne à voir et à entendre ; un extrait de Hamlet de Shakespeare, To Be or Not to Be, that's the question... éternelle question pour une vie humaine éphémère. J'ai beaucoup apprécié le dire et la mise en scène de Abia qui a décidément bien des atouts artistiques en plus d'une belle maîtrise de l'anglais ; meilleure que la mienne d'où cette traduction jointe pour ceux qui seraient dans le même cas que moi. J'y joins deux poèmes écrits par notre artiste et que j'ai choisis. Par ailleurs, elle co-gère une revue de poésie nantaise  gratuite " L'insolite " ouverte à tous les poètes de Loire-Atlantique , participe à de nombreuses scènes de slam sur Nantes ; elle est aussi professeure d'anglais, écrit des haïkus et autres poèmes aussi bien en anglais qu'en français.  Fran Nuda HAMLET. – Être Ou ne pas être, cela est la question. Est-il plus noble

De la mémoire de l'humiliation à l'éloge de la Créolité

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" Ni Européens, ni  Africains,  ni Asiatiques, nous nous proclamons Créoles. Cela sera pour nous une attitude intérieure, mieux : une vigilance, ou mieux encore, une sorte d'enveloppe mentale au mitan de laquelle se bâtira notre monde en pleine conscience du monde " Premières lignes de l'ouvrage Eloge de la créolité, de Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau, et Raphaël Confiant, édition Gallimard. Je voudrais aussi citer ici cette phrase dont je connais personnellement la portée et qui donne à toute langue son fondement, la nécessité absolue de s'approprier son histoire en y posant ses propres mots : " Quand on n'a pas de racines, on les plante dans la langue " et finir en citant Victor Ségalen : " C'est par la différence et dans le divers que s'exalte l'Existence. Le Divers décroît. C'est là le grand danger." Fran Nuda Extraits : "A un monde totalement raciste, auto-mutilé par ses chirurgies coloniales

Chant aux enfants abusés, Fran Nuda, poèmes

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Comment ne pas y penser encore plus en cette période de pandémie ? Comment ne pas penser à ces enfants, les mains fouillant la montagne d'immondices afin d'y trouver de quoi gagner quelque sou ou de quoi manger et qui d'un sourire vous disent " moi je n'ai pas peur d'un virus et si je meurs c'est pas grave " ? Comment ne pas penser à tous les enfants qui, déjà, bien avant ce virus, ont connu tant d'horreurs en si peu de temps, parfois au sein même du foyer chargé de les protéger ? Tout abus de pouvoir commence là, dans l'enfance, que l'on soit homme ou femme, et le pire des abus est celui qui touche à l'intime ; je pense là, en cette période de confinement, à tous les enfants abusés au sein même de leur foyer auquel ils se trouvent actuellement totalement prisonniers, sans aucun aide. Leur prêter mes mots est bien maigre consolation mais puissent-ils sensibiliser quelques-uns afin que cette situation évolue vers le respect de l'enf

Jeux de plage, toile de Yves Le Cunff, haïbun de Fran Nuda

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Parfois la vie nous joue des tours, comme l'écriture d'ailleurs... Me voici engagée, dans le cadre d'un salon du livre à Chateaubriant, dans un échange de regards : un artiste-peintre choisit un titre d'ouvrage pour réaliser une toile, et un auteur écrit un texte sur la toile de cet artiste sans l'avoir préalablement choisi, la primeur étant donné à l'artiste-peintre, et pour moi, ce fut Gilles LE CUNFF,  pas du tout adepte du numérique. La rencontre s'est  donc faite en direct, rapidement, hop, photo de la toile. Je pense que ça va être facile en fait. Mais lorsque les premiers mots me vinrent, l'image d'une maman s'imposa. Quelque peu décontenancée, je laisse faire les mots - haïbun -  prose et haïku - vient de lui-même, alors que je ne suis pas adepte de ce type d'écriture,le haïbun. Toutefois, je doute de ce texte sorti d'un seul jet. Quelques temps plus tard, je le fais lire à ma fille en lui montrant la photo du tableau et voir si