Et si nous valions mieux que le bonheur ?

  " Et si nous valions mieux que le bonheur ? ", citation de Franz Liszt qui retient particulièrement mon attention en cette fin d'année 2022... quand rien ne va comme l'on voudrait autour de soi, chercher alors au sein de soi, plus que jamais, ce qui fonde ce que nous serions si nous nous ouvrons à notre intuition. " Vous ne pouvez pas arrêter les vagues, mais vous pouvez apprendre à surfer " nous dit Joseph Golstein. Je vous invite donc à surfer sur l'eau vive de ces quelques extraits de ces trois ouvrages... 

Fran Nuda

 

 



 

Kilomètre zéro, Maud Angaoua ( extraits )

 

" L'échec n'existe que dans le monde de l'ego, car il est source de jugement. Alors que ce sont les expériences qui nous permettent de grandir et d'apprendre. C'est en acceptant l'épreuve que nous accédons à nos rêves. Crois-tu que nous marcherions aujourd'hui si nous n'étions pas tombés mille fois ? L'équilibre ne se trouve qu'après plusieurs chutes. Ce n'est pas un échec, c'est le processus normal de l'apprentissage. " 


" Tu te juges comme tu le fais avec les autres. Tant que tu es en manque, tu ne pourras aimer. Tu sauras ce qui est bien pour toi à partir du moment où tu te feras confiance. C'est ainsi que tu vivras en phase avec tes désirs profonds, sans crainte du rejet. Lorsque tu entreras en amitié avec toi-même, tu n'auras plus peur d'être seule. "

 

 " Se tromper est un élément nécessaire à la réussite. En lâchant la pression de l'erreur, nous pouvons nous libérer des barrières de la peur et commencer la transformation. Les cycles se reproduisent tant que nous les alimentons. "

 

 " Nous sommes seuls responsables de l'état d'esprit dans lequel nous décidons de vivre à chaque instant. [...]
-Non, Maelle, tu n'es pas responsable de ces actes, mais de tes émotions et de ton mal-être. J'ai ressenti, comme toi, la peur de l'accident, puis j'ai cherché à contrôler mes pensées pour ne pas me laisser submerger par des sentiments négatifs qui se retourneraient contre moi. C'est ainsi que j'ai retrouvé mon équilibre. Si nous admettons que le bonheur prend naissance en nous et que rien ne peut le déséquilibrer, nous verrouillons l'accès aux situations extérieures toxiques. Nous observons sans y ajouter de pensées polluantes. "

 

" - Qu'est-ce que je dois faire pour vivre mes idéaux ?
- Je te l'ai dit : changer ton état d'esprit. Ca veut dire que tu dois contrôler chacune de tes pensées et t'assurer qu'elle est en phase avec ton objectif. Dès que l'une s'égare, tu la reformules pour la remettre sur le droit chemin. "

 

" Tu viens de comprendre un point essentiel. Lorsque tu restes présente à ce qui arrive, tu vis l'instant. Tu profites des opportunités. Au contraire, dès que tu es prisonnière de tes pensées, elles te transportent dans le passé ou le futur avec toutes les angoisses qui en découlent. "

 

 Dans le même esprit, aussi, et tout aussi accessible :

 

L'homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle ( extraits )

— Quand vous ne dites pas la vérité aux gens, vous leur fournissez la tentation de contourner vos arguments, ce qui vous amène à mentir de nouveau. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé. Au bout du compte, vous vous retrouvez contraint de faire quelque chose contre votre volonté, tel que manger un mets que vous n’aimez pas… Vous êtes donc doublement pénalisé.
—Doublement ?
— Oui, parce que mentir est avant tout mauvais pour soi. Un peu comme si cela générait une énergie négative que l’on accumulerait en soi. Essayez la vérité : vous verrez, c’est libérateur, et on se sent beaucoup plus léger d’un seul coup. 

 

 Le gai savoir, Nietzsche, plus ardu mais ô combien rafraîchissant et secouant, comme Ainsi parlait Zarathoustra, du même auteur, et plus accessible :

 La vie consiste, pour nous, à transformer tout ce que nous sommes en clarté et en flamme, et aussi, tout ce qui nous touche. Nous ne pouvons faire autrement. 

Il m'est odieux de suivre autant que de guider.
Obéir ? Non, jamais, et jamais - gouverner !
Qui n'est à soi-même terrible, à nul autre ne saurait inspirer la terreur :
Et seul qui l'inspire sait guider les autres.
Déjà il m'est odieux de me guider moi-même !
Pareil aux animaux sylvestres et marins,
J'aime à perdre mon temps,
À m'accroupir, en quelque labyrinthe charmant,
Enfin, de loin, me rappeler peu à peu au logis -
Pour revenir à moi et moi-même - me séduire. 

 

Nous autres oiseaux nés libres ! Où que nous allions, tout devient libre et ensoleillé autour de nous. "


Ici j'étais assis, à attendre,
Attendre - mais à n'attendre rien,
Par-delà bien et mal, à savourer tantôt
La lumière, tantôt l'ombre,
N'étant moi-même tout entier que jeu,
Que lac, que midi, que temps sans but. 

 

 Depuis que je suis fatigué de chercher
J'ai appris à trouver.
Depuis qu'un vent s'est opposé à moi
Je navigue avec tous les vents. 

 

Quel est le sceau de la liberté acquise ? Ne plus avoir honte de soi-même. 

 

 "Ne reste pas sur terrain plat !
Ne monte pas trop haut !
Le monde est le plus beau,
Vu à mi-hauteur."

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