Huiles sur toiles de JOYCE, video montage de Fran Nuda

4 février, le plein hiver quand la Nature dort du plus profond sommeil... croit-on car dans l'ombre et en silence, la Vie se crée, en secret, pour jaillir quand vient l'heure du printemps... est-ce le fait de naître à cette saison qui fait que sans bruit, en toute discrétion,  avec beaucoup de modestie aussi, Jocelyne, Joyce de son nom d'artiste-peintre, peint cette Nature, à toute saison, dans le moindre de ses détails, alliant finesse et précision, patiemment, l'oeil aux aguets du moindre des moindres et le poser là devant nous afin désormais de regarder autrement tout ce qui nous entoure... ainsi peint Joyce et l'écouter expliquer comment et pourquoi ça, là et ceci ici et puis là encore juste tout près de ceci... on apprend comment regarder, rendre compte, sentir, tous nos sens en alerte... certes mais de là à prendre le pinceau, pas évident, bien sûr ! Mais contempler, admirer, et goûter des yeux la beauté des choses en toute saison, une invitation au voyage à l'image du poème de Baudelaire adjoint ici.

Fran Nuda






L’Invitation au Voyage

Charles Baudelaire

Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
– Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.




Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
Lire la suite sur : https://www.etudes-litteraires.com/invitation-au-voyage.php
« L’Invitation au voyage » Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
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Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
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« L’Invitation au voyage » Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble ! Les soleils mouillés De ces ciels brouillés Pour mon esprit ont les charmes Si mystérieux De tes traîtres yeux, Brillant à travers leurs larmes. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait À l’âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. Vois sur ces canaux Dormir ces vaisseaux Dont l’humeur est vagabonde ; C’est pour assouvir Ton moindre désir Qu’ils viennent du bout du monde. – Les soleils couchants Revêtent les champs, Les canaux, la ville entière, D’hyacinthe et d’or ; Le monde s’endort Dans une chaude lumière. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté.
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Commentaires

  1. Comme toujours Fran,tu as su allier les toiles,les mots et la musique pour rendre hommage à notre amie Jocelyne.Joyeux anniversaire Jocelyne.Tes toiles sont toujours un délice pour les yeux et travaillées avec tant de finesse.Bravo à vous deux pour ce beau moment.

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  2. Joyce et son sacré coup de pinceau , rien ne lui échappe , tout est détail et minutie dans l’exécution.
    Sans compter la lumière pour créer les ambiances.
    Un grand bravo et chapeau bas ma petite belge préférée . 😘
    Merci à toi aussi Fràn, toi qui te décarcasse pour tous les hommages que tu nous rends , tu deviens une pro ... comme en danse 👍😘
    Bisous vous 2, charmantes dames.

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  3. Magnifique ! Il y a des toiles que je ne connaissais pas, notamment sur la baie de Somme ! Splendide ! Encore un beau cadeau que tu fais là, Fran!! Et elle le vaut bien! 😊

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  4. Un magnifique cadeau que nous offre jocelyne avec ses toiles toujours si fines et délicates, pleine de l'émotion que la nature lui inspire. Et que dire de ton association avec ce poème de Baudelaire, une merveille. Merci à vous deux pour ce moment et joyeux anniversaire à toi Jocelyne. Bises les artistes

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  5. Tes mots sont très beau Fran, petits bijoux pour illustrer les tableaux de Joyceline... Ou inversement !

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  6. Peut-on résumer une personne? Je ne sais pas, je ne crois pas, je ne m'y hasarderai pas.  Mais j'ai découvert des toiles que je ne connaissais pas. En fait, beaucoup m'étaient inconnues. Tu es une artiste accomplie Jocelyne, et je remercie ce tout petit mois de l'année, ce beau mois de février de t'avoir fait naître. Un très bon anniversaire que je te souhaite, que beaucoup d'autres se suivent. Fran a su faire avec cette présentation un moment unique de délices. Une gourmandise à goûter sans modération tant elle bonne. Merci Fran de mettre Jocelyne en valeur comme tu l'as fait. C'est un pur bonheur. Un enchantement. Puisque tu l'as mis en exergue, comme une évidence, je terminerai avec Charles Baudelaire
    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.
    Voilà, si moi je ne l'ai pas fait, le poète t'a résumé avec ses vers.
    Merci Fran

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  7. Merdasse... toujours cette foutue vision tunnel ! Désolé !!

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