Suspension, Fran Nuda : FIN
Le temps est venu de conclure cet essai ou ce pamphlet... après les portraits de plusieurs ELLE, vient le temps de porter un autre regard sur la relation homme/femme qu'il nous appartient de réinvinter en tentant de ne pas tomber dans les pièges tendus : " Chasse ce qui te pèse et cherche ce qui t'apaise ", ai-je lu dans un livre... faire preuve donc de lucidité afin de vivre au mieux l'Autre sans s'exclure, soi.
Et faire de ce voyage, non pas un long fleuve tranquille mais une exploration saine des sentiments pour le meilleur et pour le dire. Bon vent ! Et pour ce faire, j'ai choisi encoreune toile de SYL peintre, l'homme de notre Elénor... car ce qui doit arriver arrive... même tard ! ;)
Et faire de ce voyage, non pas un long fleuve tranquille mais une exploration saine des sentiments pour le meilleur et pour le dire. Bon vent ! Et pour ce faire, j'ai choisi encoreune toile de SYL peintre, l'homme de notre Elénor... car ce qui doit arriver arrive... même tard ! ;)
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Il
est des êtres de l’ombre, homme ou femme, qui se servent de leur identité
sexuée pour abuser de l’autre sexe. La diversité existe aussi dans la
perversité qui n’est pas le monopole d’une identité précise. Aux femmes aussi
de s’informer, de s’élever, de s’autonomiser pour exister, sans la nécessité du
regard de l’homme pour s’autoriser à vivre à la mesure de leur désir à elles et
non de celui de leur mari.
Il
est temps, en effet, que l’homme d’aujourd’hui découvre en lui sa part
féminine, et la femme, sa part masculine, pour sortir définitivement de cette
bataille de sexe, de bite et de trou, et s’ouvrir l’un et l’autre à la
dimension spirituelle de leur être, qui redonnera sens aux pratiques sexuelles
saines, pour le corps comme pour l’esprit, lorsqu’elles sont nourries de
l’intérieur par l’amour du Soi et de l’Autre, au-delà des différences qui
séparent, au-delà des ressemblances qui rassemblent et surtout, au-delà des
religions qui voilent, violent, castrent, mutilent ou tuent, de différentes
façons, partout sur la Terre, la moitié de l’humanité, soi-disant pour la
protéger de la sexualité des hommes encouragés à se servir de la femme comme
objet de plaisir, selon ses souhaits, à lui, sans tenir compte du respect qu’il
lui doit car c’est elle qui, depuis la nuit des temps, le met au monde.
Puisse ce temps exister bientôt pour nos filles qui
grandissent de plus en plus vite mais pas obligatoirement de mieux en mieux, à
l’heure de la pornographie, de la drogue et des tournantes ! Puissent les mères
éduquer autrement leurs fils afin de les rendre sensibles à la vie, à l’amour
partagé dans le plus grand secret et respect de l’un et de l’autre, sans mettre
en avant un sexe plutôt qu’un autre. Puissent ceux qui s’unissent, pour le
meilleur et pour le dire, rester solidaires pour le pire qui fragilise mais qui
soude deux êtres qui ont compris combien la traversée du Deux assumée peut être
un beau voyage !
Comme des poules dans la basse-cour, les
femmes, au pays des hommes de base, agitent leurs voiles dans l’espoir, un
jour, de s’envoler… Mais leurs ailes brisées, mutilées, ou mal formées, les
punaisent au mur des lamentations quand elles croisent sur ce chemin épineux de
la vie à deux, des séducteurs, des mauvais joueurs, des bricoleurs du cœur, des
manipulateurs, des abuseurs, voire, même, des tueurs, tous très nombreux au
pays des hommes de base.
Il en est
toutefois, parmi ces femmes, qui se plaisent à servir leur preux chevalier, y trouvant leur raison
d’être, et pourquoi pas, si c’est un choix librement consenti, comme on dit…
Toute l’histoire de la femme est contenue dans un voile, celui du regard que
lui porte l’homme car s’il la voyait telle qu’elle est, il pourrait enfin la
rencontrer au pays de l’amour partagé, éduqué où hommes et femmes seraient
enfin réconciliés, sans s’aliéner dans un lien pervers de dominant/dominé…
Il appartient tout autant à l'homme de base qu' à la femme, de la libérer des images imposées
de madone, de sorcière ou de prostituée, tous ces oripeaux qui lui collent à la
peau avant même qu’elle n’en décide elle-même, pour aller, seule, vers son
désir intime qui l’a fait naître, bien avant ce fameux regard mâle pour lequel trop
souvent encore, elle se pâme, ignorante du pouvoir que la vie lui octroie en la
laissant naître femme.
Il est dans
le pouvoir de chaque femme de découvrir dans les profondeurs de son être, le
Soi qui, seul, peut l’aider à accomplir son devoir, celui de lever le voile qui
obscurcit le regard de l’homme de base sur les choses de la vie. Oser, oser se
positionner non plus en tant qu’objet de désir mais bien comme l’incarnation
d’un désir qui lui est propre et dont elle a le devoir de lui donner vie.
Chacune des
femmes rencontrées, au cours de ce livre, a vécu ce point de rupture, suspendu
dans un espace-temps particulier où tout, subitement, devient clair, possible
et évident, dans ces points de suspension qui, en un bref instant, peuvent la
décider à prendre en main sa vie, quel qu’en soit le prix à payer pour trouver
le chemin de sa liberté retrouvée comme elle peut laisser cet éclair disparaître à
jamais ou pour très longtemps…
Depuis la nuit des temps, la Femme, dans ses duplicatas, tels
les poupées russes qui s’emboîtent l’une dans l’autre, craint de se trouver
complètement dénudée, dépourvue, désemparée, déstabilisée, au point de revêtir et parfois de
son plein gré, les voiles qu’on lui met… Contrainte de les ôter, elle
découvrira alors la vérité de son être empesé, encastré, enfermé dans ces
rideaux mal faits et troués… Ainsi vêtue de sa vérité, elle refera le chemin
inverse pour effacer les traces laissées par les injonctions, les humiliations,
les exactions subies, tout au long de sa moitié de vie, afin d’entrer en quarantaine
pour le meilleur et pour le dire. Qu’advienne ce temps… pour chacune, présente
et à venir, en mémoire des femmes disparues qui n’ont plus cette chance à leur
portée, bien que le plus souvent, certaines se soient battues pour revêtir leur
véritable parure, celle de la féminité sans se masculiniser pour avoir droit
d’exister.
L’amour
raisonné reste un espoir à concrétiser, malgré le passé… Malgré tout… Il en est
ainsi de l’humanité, toujours partagée en deux, le féminin et le masculin, dont
le destin, depuis la nuit des temps, est de s’accorder sur la piste de danse de
la vie, pour atteindre, enfin, chacun, les profondeurs de son être intérieur,
au-delà de l’animus et de l’anima, toucher le fond du Soi pour ne plus vivre à
moitié, loin de toute humanité, loin de toute religion trafiquée pour ne pas
avoir saisi le vrai sens du divin, ce tiers, ce troisième œil à ouvrir, puis à
instruire… pour franchir le seuil de la liberté assumée, en accord avec ce Soi
qui nous guide vers le meilleur et vers les mots pour le dire. Qu’il en soit,
ici, remercié par l’auteur de ce livre qui n’a fait qu’en suivre le fil…
Porte ouverte
Une porte s’ouvre
C’est l’amour
Encore
Toujours
Une porte claque
L’amour a sa mesure
Derrière la porte
Une autre porte
Porte close
Amour névrose
Une porte s’ouvre
C’est l’amour
Encore
Toujours
Sur nid de roses
Une porte s’ouvre
Vue sur vie velours
Suspension, Fran Nuda : FIN
😘
RépondreSupprimerÊtre une femme libre d’aimer, de ne plus aimer . Pouvoir choisir rester, partir .
RépondreSupprimerChoisir son autre, sa moitié ou préférer n’être qu’avec soi .
Éduquer nos filles à être indépendantes et nos garçons à être respectueux , masculin et féminin sur meme pied d’égalité .
Écouter son coeur, ses pulsions , et se laisser tomber dans le tourbillon du désir .
Merci Fràn .
Mes toiles entre tes mots ont toutes un vécu , elles sortent de leurs cadres, quel hommage 😘🙏
Merci Fran pour ce texte qui nous laisse l'espoir que la femme peut prendre la place qui lui revient dans une relation amoureuse saine homme-femme.Et bravo Sylvie pour tes tableaux qui illustrent si bien les textes de Fran.
RépondreSupprimerTexte fort et puissant. Oui tout faire pour éduquer nos filles et garçons dans ce sens. Le voyage risque d'être long mais armons nous d'espoir et de courage .
RépondreSupprimerBravo à vous deux, je me répète et radote mais vous faites une sacrée équipe !
Un texte qui vous remue les tripes. L'expression de l'exigence d'un amour absolu pour véritablement être...
RépondreSupprimerDe toute beauté.... que dire après avoir lu et admiré....... un grand bravo à toutes les deux!
RépondreSupprimerBonjour. Je te le dis femme, Oui il existe des hommes mais aussi des femmes qui se servent de leur identité sexuée. La perversité n'est pas le monopole du seul mâle. Tu sais, ô combien ce que je veux dire. Tu les as rencontré et déjà croisé ces femmes je le sais. Comment pourrait-il en être autrement. Moi aussi. Non, je ne te parlerai pas de moi, pas de mon vécu, il ne t'interesserait pas et ce n'est pas le but de ma venue ici. Mais il est. C'est un fait la vie ne fait pas de cadeau. Peut être encore moins pour toi que pour quiconque. Tu es née femme... dans ce monde. Combien de tes soeurs vivent sous le joug ? N'est il donc pas permis de vivre? Qu'il est donc cruel de te faire payer la pseudo faute de ton hypothétique aieule, la Belle Eve créée et inventée par des hommes gonflés à la testostérone pour garder la main sur toi. Ils ont même réussi à inventer un système dirigé par eux-mêmes, pour eux-mêmes. La religion. Personnellement oui je crois à la féminité masculine comme à la masculinité féminine Ça voudrais dire, qu'au-delà de bites et des trous comme dit ton amie Fran, Il y aurait des différences genrées. Et des différences qui font la diversité et la beauté de l'espèce humaine, pour peu qu'on puisse la trouver belle. Tu nous donnes la vie femme. Sans toi je n'existe pas. Sans toi tes bourreaux n'existent pas. Et voici leurs façons de te remercier de ce présent. Ils te briment, ils te cachent, ils te voilent, ils te mutilent, ils te soumettent et te font faire. En tout cas ils le veulent et essayent. Mais des soeurs se sont révoltées et ont levé haut le poing de la contestation. Elles ont même pu faire que ce monde soit monde. Tu es notre muse femme. Je t'aime.
RépondreSupprimer...Et bien...quand je vous lis tous-toutes, je n'ai plus de mots tellement ce que je lis est vrai et me remue…
RépondreSupprimerMerci chère Fran, pour ce texte magnifique (que je vais relire plusieurs fois !), merci Gilles pour ce bel éloge à la Femme, tes mots si forts…
Merci chère Sylvie pour ces Toiles que tu nous offres. A chacune d'elles, moi je suis toujours fortement émue par ce qu'elles dégagent. Je te souhaite tout le succès possible, tu as un si beau talent. J'admire ta force de Vie. Vis comme tu le souhaites et sois heureuse, Sylvie !😘 Bisous (((*_*)))
Oh Soiz tu me gâtes , tu sais pour moi une toile est réussie qd elle suscite une émotion , c’est toit ce que je vise , alors tu ne pouvais pas me faire plus plaisir et m’encourager à continuer .
Supprimer🙏🙏🙏 💚 Soiz
Fràn oui c’est vrai j’avais un doute pour cette toile et ton choix , mais si elle te plaît c’est l’essentiel , il s’en dégage bcp de sensualité , quoi de mieux que de la voir sur ton mur
🙏🙏🙏💚
Sylvie, ...au bout de tes pinceaux, sur tes couteaux toutes ces couleurs de Vie qui nous touchent en plein cœur ! Ta route est Belle ! 😘 Bisous (((*_*)))
Supprimertres bel essai sur la relation et tres belle illustration tres sensuelle.
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