Promenons-nous dans les bois avec Carmen Penn Ar Run
Elle le dit mieux que moi donc je me tais... 😉 Fran Nuda
Je voudrais apprendre de l'écorce du chêne
qui sous ma caresse perçoit mes problèmes
le long d'un par cœur suivre sa bonté de sève
et réciter la vie à puissance de Terre
en chatouillant le ciel où s'évadent les nuages
Carmen P.
Les arbres
Les arbres
couvrent forêts et d'âmes en jours
à force d'océans désarment
la distance
Je voudrais apprendre de l'écorce du chêne
qui sous ma caresse perçoit mes problèmes
le long d'un par cœur suivre sa bonté de sève
et réciter la vie à puissance de Terre
en chatouillant le ciel où s'évadent les nuages
Carmen P.
Photo personnelle de Gilles, mari de Carmen et photographe |
Les arbres
Les arbres
couvrent forêts et d'âmes en jours
à force d'océans désarment
la distance
Les arbres
ici plantés pour une naissance
pour un départ vers l'au-delà
de l'horizon
Les arbres
tiennent promesses de fruits, toujours
entre eux serpente une parole
de bois tendre
Elle a le goût de la noisette
un parfum d'humus et de baies
une étreinte heureuse
qui manque
Car l'arbre en nous
prédit croissance, signe vigueur
dessine un cœur
sur notre armure
Il déchiffre
la marque de l'ange que vie déploie
en mode insensible
dans tous nos actes
Leurs empreintes légères
soupirent comme les feuilles de l'arbre
que saison libère en temps
venu
Mon Grand Central
n'est pas hall de gare
c'est une voûte bruissante de voies ailées
où chantent les ramures et se révèle
l'intime terminal
Carmen Penn Ar Run
Liens pour découvrir l'auteur et ses œuvres :
Carmen Pennarun Poetry
Trois notes sur la branche d'un songe
ici plantés pour une naissance
pour un départ vers l'au-delà
de l'horizon
Les arbres
tiennent promesses de fruits, toujours
entre eux serpente une parole
de bois tendre
Elle a le goût de la noisette
un parfum d'humus et de baies
une étreinte heureuse
qui manque
Car l'arbre en nous
prédit croissance, signe vigueur
dessine un cœur
sur notre armure
Il déchiffre
la marque de l'ange que vie déploie
en mode insensible
dans tous nos actes
Leurs empreintes légères
soupirent comme les feuilles de l'arbre
que saison libère en temps
venu
Mon Grand Central
n'est pas hall de gare
c'est une voûte bruissante de voies ailées
où chantent les ramures et se révèle
l'intime terminal
Carmen Penn Ar Run
Liens pour découvrir l'auteur et ses œuvres :
Carmen Pennarun Poetry
Trois notes sur la branche d'un songe
Je te remercie, Fran. Mes mots sur les arbres en cette belle saison qu'est l'automne trouvent, ici, un site flamboyant où nos feuilles, au sol, pourront voisiner, tandis que nos essences voyageront vers les yeux des lecteurs de tous Pays.
RépondreSupprimerOui promenons nous dans les bois et caressons ce qui les peuple, du regard, de la main .... laissons se répandre en nous l’énergie offerte . Merci pour ce beau texte et cette belle photo
RépondreSupprimerMerci, Syl, pour votre lecture. La promenade au bois est un bonheur tout simple et gratuit.
SupprimerL'arbre est l'aiguille au compteur du temps qu'il ne mesure pas comme le fait l'horloge, car le temps de la nature bat au rythme de l'éternité.
magnifique poème de Carmen que j adore et combien vrai et de Gilles pour sa photo où nous empruntons leur pas pour une belle randonnée ! merci a vous deux du ressentit que cela m a procuré..
Supprimersi vous le permettez pour vous
"Quand les yeux fermés en un soir chaud d automne assisse sur un tas de feuilles au milieu de ces pins qu éblouissent les feux d'un soleil rasant où leurs troncs coulent en perle la résine qui de ses odeurs embaument l air qui circule jusqu'à mes narines .Les lichens grises desséchées par la chaleur craquent sous mes pas ! ces pins sont le charme de ces bois quand un petit vent traverse leur ramures dans un petit friseli de douceur !Qu il est doux de errer à pas tranquille sous votre ombre et observer ses lueurs en faisant triompher vos aiguilles au grès d'un alizé..."
merci encore a vous deux , continuer a nous enchanter !!! lyly
Je réponds et unknown encore une fois va s'afficher (je vais y remédier, oui, oui, oui ! :) ) Merci pour ces mots , Lyly... je me revois en Espagne sur ce balcon surplombant la forêt, essentiellement de pins. Un bonheur qui m'a relevée du quotidien (même si je m'en échappe en Bretagne aussi, où la nature est si changeante). Merci pour cette lecture et que la nature continue de soutenir nos pas ! Bon week-end !
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